De festival, on rapporte beaucoup de choses: des souvenirs de franche marrade, des rencontres enrichissantes avec des auteurs, des émotions fortes et de l'énergie pour mener les projets à venir, et aussi beaucoup d'anecdotes.
Samedi dernier, par exemple, j'ai dédicacé quelques albums à Vitry et le jour suivant, j'ai pu revoir des lecteurs de la veille revenus au festival et discuter de leurs impressions de lecture. Certains un peu déçus par une ou deux histoires des collectifs, d'autres enthousiasmés par l'ensemble. Parmi tous ces lecteurs, il s'en est trouvé un, gentil et incisif, qui se plaint avec humour de m'avoir vu dessiner une dédicace qui ressemblait à la sienne avant d'ajouter que les albums collectifs, c'est bien mais que parfois certaines histoires sont trop courtes et qu'on en veut davantage. Vous me voyez venir avec mes grands poulpes... Il me dit le titre de celle qu'il a préférée et puis timidement me demande laquelle est la mienne car il a oublié. Évidemment, il s'agissait de celle qui lui avait plu et qui lui avait fait cet effet de frustration.
C'est bête mais j'ai été terriblement flatté par ses mots; d'abord parce qu'il avait aimé mon travail. Ensuite parce que j'étais parvenu à mes fins, c'est à dire plaire, mais pas trop. Frustrer. Donner envie.
Allez, je vous laisse sur cet aveu et vous offre une crevette monstrueuse en guise d'accompagnement.
(Cliquez pour agrandir - mayonnaise non incluse)
A demain
Czek
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