La veille des rentrées scolaires, il y a deux options: l'agir -- c'est à dire finir les copies, préparer les cours et, finalement, accumuler les mauvaises humeurs -- ou le subir -- c'est à dire abandonner une bataille perdue d'avance et reconnaitre humblement sa défaite. Vous comprendrez que j'ai choisi la seconde. Évidemment, j'ai fait ce qu'il fallait pour assurer un retour efficace et ces deux dernières semaines auront été le théâtre de mille et un combats; les copies on été sévèrement corrigées et le travail de préparation à été abattu sans sommation. Des vacances de prof, quoi. Au final, l'armistice de cet après midi m'aura donner un peu le recul et beaucoup de sérénité.
Et du temps aussi. C'est essentiel le temps.
Alors j'en ai profité pour aller subir la fraicheur et l'humidité des routes boueuses que j'avais abandonnées depuis de trop nombreuses semaines. Et ces champs qu'on croit maitrisés à force de sillons m'ont rappelé qu'ils sont plus sauvages qu'ils n'y paraissent : plusieurs hardes de chevreuils, des lièvres en bandes éparpillées et un sanglier mort aussi ; un soleil à ras du sol et des nuages qui ont crevé - par bonheur - au dessus de la préfecture plutôt qu'au dessus de ma pauvre tête.
Et de la musique dans les oreilles.
Tout ça et du temps aussi. Oh, pas longtemps. Deux heures à peine.
Pourquoi je vous raconte tout ça?
Pour rien. C'est pour ça que c'est chouette.
Et du temps aussi. C'est essentiel le temps.
Alors j'en ai profité pour aller subir la fraicheur et l'humidité des routes boueuses que j'avais abandonnées depuis de trop nombreuses semaines. Et ces champs qu'on croit maitrisés à force de sillons m'ont rappelé qu'ils sont plus sauvages qu'ils n'y paraissent : plusieurs hardes de chevreuils, des lièvres en bandes éparpillées et un sanglier mort aussi ; un soleil à ras du sol et des nuages qui ont crevé - par bonheur - au dessus de la préfecture plutôt qu'au dessus de ma pauvre tête.
Et de la musique dans les oreilles.
Tout ça et du temps aussi. Oh, pas longtemps. Deux heures à peine.
Pourquoi je vous raconte tout ça?
Pour rien. C'est pour ça que c'est chouette.
Allez, un petit quelque chose pioché dans les archives et je me sauve.
(cliquez sur l'image pour agrandir ce souvenir de Marly)
A bientôt.Czek
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