vendredi, avril 09, 2010

Monster Story (5)

Bonjour,

Sans la série "ces croquis auxquels on ne comprend rien sauf à en être l'auteur", je vous livre un des tous premiers dessins de ce projet qui m'occupe en ce moment. Mon récit de 'Monster' a pour décors le repère du monstre (puisque s'il y a monstre, il y a forcément repère.) Dans sa toute première version, ce repère s'inspirait du Sphinx de glace de Jules Verne. Mais je me suis vite rendu compte que mes sept planches ne me permettraient pas de raconter toute l'histoire que j'avais en tête. En tout cas pas dans la complexité que j'envisageais...
Ce croquis porte la marque de cette simplification: on devine les pattes du Sphinx mais le visage a vite été gommé. Ensuite, j'ai exploré la solution graphique d'un temple; se sont ajoutés les marches, les colonnes et les torches. Finalement, j'ai choisi un lieu moins graphique mais plus neutre; une grotte de glace qui enserre les marches menant au grand méchant. Il s'agit là de la 1ère case de ma 1ère planche.
Les symboles en bas sont le fruit d'une recherche d'un glyphe auquel je voulais associer le méchant. Je n'ai retenu aucun de ces symboles. J'ai préféré utiliser un accessoire dont les volutes rappellent le monstre qui va surgir quelques cases plus loin. Je vous montrerai cet objet lors d'un prochain message.
Pour les petites traits au milieu à gauche: il ne s'agit pas d'une langues cunéiforme mystérieuse, ni même d'une volée de mouettes rageuses... Non, non... Il s'agit tout bêtement de cette sale manie que j'ai tout le temps d'essuyer la pointe des mes tubulaires avant de l'utiliser.

Voilà! Vous savez tout de la généalogie insignifiante d'une idée qui devient un dessin avant de se transmuter en case...

A demain.

P.S. Merci encore à ceux qui manifestent leur intérêt pour mon travail par des messages sur ce blog ou sur ma boite mail. Comme tout auteur anormalement constitué, je doute quotidiennement (et sans fausse modestie aucune) du bien-fondé de ma démarche graphique ou narrative et vos marques de soutien comptent. Merci, donc.

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